Centenaire Gabriel Fauré
Sa vie, son œuvre et l’Andante Moderato [Improvisation]
Gabriel Fauré, un véritable monument dans l’histoire de la musique française. On célèbre en 2024 le centenaire de sa disparition.
Il est envoyé à Paris à l’âge de 9 ans, à l’école Niedermeyer pour une solide formation musicale formant des maîtres de chapelle, des organistes et des chefs de chœur. 11 ans de formation dans cette école et ce n’est pas du pipo !
Le célébrissime Cantique de Jean Racine pour Chœur, piano ou orgue sera la pièce présentée pour son prix de sortie de Niedermeyer ! 1er Prix.
Parallèlement à son emploi de Maître de Chapelle et d’organiste, il compose de la musique profane : de nombreuses pièces pour piano, son instrument de prédilection, bien qu’organiste lui-même. Excellent pianiste, formé par un élève de Moschelès et par Camille Saint-Saëns, il avait songé à une carrière de récitaliste mais il préférait partager sa musique.
Sa musique pour piano est le reflet de sa propre technique pianistique : solidité, légèreté, finesse des nuances, harmonies denses, entrelacs mélodiques… tonalités ergonomiques mais difficiles à lire ! Fauré refuse de céder à la virtuosité gratuite. Dans sa musique, on ne trouve pas d’effets « de manche » pour épater la galerie !
Beaucoup de ses compositions (mélodies, barcarolles, sicilienne, Requiem…) sont très connues, même par les non-mélomanes
Illustration de cette si belle musique avec la pièce que Gabriel Fauré intitulait Andante moderato, maintenant appelée Improvisation. Ce sont souvent les éditeurs, comme dans ce cas, qui renomment les compositions pour des besoins de visibilité et de « marketing ».
Cette Improvisation a été ajoutée à 7 pièces brèves, ce qui en fait 8 maintenant. Cette pièce fut écrite pour les besoins d’une épreuve de lecture à vue au Conservatoire de Paris. Année 1902. Enregistrement sur Pleyel 1947 modèle F.
Ici, vous pouvez écouter la pièce seule :