Accords et Renversements

Accords et Renversements

Les accords sont partout !

Comme le dit la miniature de cette vidéo, « les accords, ils sont partout ! » Qu’est ce qu’un accord ? Qu’est ce qu’un accord parfait ? Comment est-ce qu’on renverse ces accords ? Cela sert à quoi ? Comment sont-ils utilisés ? 

Cet article est une simple présentation de la vidéo. Je vous invite à la regarder directement !

De la théorie à la pratique

Dans cette vidéo, je vous présente l’accord parfait : un accord constitué de deux tierces superposées : la première est composée de deux tons et la deuxième d’un ton et demi. Je trouve plus pertinent et plus formateur de compter en tons plutôt qu’en demi-tons.

J’évoque l’accord tel qu’il est écrit sur la partition ainsi que les doigtés les plus communs. Bien sûr, les doigtés sont à adapter au contexte.

Je vous donne un aperçu du chiffrage de cet accord et de ses deux renversements en harmonie classique. Ces chiffrages sont toujours les mêmes quelle que soit la tonalité.

Agrégats et Clusters

Cluster veut dire « grappe » en anglais. Les musiciens connaissent ce terme depuis longtemps. Bien avant qu’on l’utilise pour parler des foyers de contaminations durant la pandémie de COVID-19.

Des notes conjointes jouées en grappes constituent un cluster ! Ce cluster peut être joué avec les doigts mais aussi la paume voire les avant-bras pour attraper le plus de notes possible ! C’est surtout en musique contemporaine que ce style d’écriture est apparu.

Ceci n’est pas un cluster ! 😆

L’agrégat, c’est presque pareil : certains font la différence en y mettant des notes pas forcément voisines mais toujours jouées simultanément.

Des pièces pour repérer les accords

Je vous propose un prélude de Tetsel, issu du répertoire de l’école russe. Ce prélude avait été placé dans la Méthode Pouillard pour aborder les octavas. Il est donc bien connu en France.

Une autre pièce : le Petit Cavalier de Schumann. Que ce soit dans l’accompagnement ou dans la mélodie, les accords sont partout, dans cette pièce.

Une dernière pièce que je joue en lieu et place de « générique » est une étude de Gurlitt : Clarté de soleil.

Accord de quarte et sixte

L’accord de quarte et sixte ne demande pas un grand déplacement. Il s’enchaîne à l’accord de tonique à l’état fondamental. Dans ce cas, il est dit de broderie : il retourne de là où il est parti.

Cet accord est un deuxième renversement. Dans l’exemple ci-dessous, c’est le second accord de chaque mesure.

Après la théorie, la pratique !

Il ne suffit pas de comprendre ce concept d’accords parfaits et de leurs renversements. Les pratiquer est indispensable. Et le plus souvent possible dans toutes les tonalités pour être à l’aise.

Séparément, en alternées puis mains ensemble !

Pour ce faire, je vous propose un exercice simple sur cette vidéo. A vous de le faire souvent pour « automatiser » les positions de la main. Des positions bien différentes selon que l’on joue sur des touches noires ou blanches… de multiples combinaisons possibles !

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