Travailler moins et progresser plus vite

Vous rêvez de savoir jouer du piano. Cet instrument n’est pas difficile à commencer…à priori.

On dit qu’on peut le commencer à tout âge. Oui.
L’important sera la régularité dans votre nouvel apprentissage.
C’est essentiel : votre cerveau aura besoin de répétitions régulières. Par exemple, travailler 15 minutes chaque jour est plus profitable que travailler 2 heures le WE.

On est tous différents devant l’apprentissage, alors à chacun son potentiel et ses limites mais il est bénéfique d’échanger avec d’autres pianistes amateurs pour savoir comment ils gèrent leur apprentissage.

L’organisation, la concentration, la régularité, le plaisir sont les clés du succès.

Vous aurez des phases où vos progrès seront rapides et d’autres où vous vous sentirez stagner. C’est normal, dans la courbe d’apprentissage.

Cette première vidéo vous donne quelques règles pour travailler efficacement.

Le temps que vous passez devant votre partition puis au piano doit être un temps de qualité, de travail concentré. Vous avez d’autres choses à faire, des amis, de la famille qui vous attendent !

Dans cette deuxième vidéo de la série Evaluer ma pratique pianistique, j’évoque l’étude de la partition qui doit être faite AVANT de mettre les mains sur le piano.

Regarder, observer, comparer, lire les notes, les rythmes… autant d’étapes à ne pas négliger avant de commencer à travailler son nouveau morceau par portions.

On fait ce même travail quand on joue en lecture à vue mais il est très rapide puisque les pièces sont très simples (quand on débute en lecture à vue !).

Les doigtés et leur respect, base du jeu pianistique. Loin d’être liberticide, le respect des doigtés au piano est libérateur !

Cette troisième vidéo installe le principe utile au débutant. Fixer ses doigtés est d’une importance capitale.

Cependant, on a tous entendu que le nec plus ultra, pour un pianiste professionnel, est de pouvoir changer de doigtés dans certaines circonstances : un doigt blessé, une idée qui lui vient, une salle qui sonne peu… et j’en passe.

Je pense qu’il est très rare qu’un pro puisse changer de doigtés. C’est une belle idée mais difficilement réalisable pour le commun des (pianistes) mortels.