Sonate n°3 en la mineur de Benda
Georg Anton Benda (1722 – 1795), compositeur tchèque trop méconnu, a traversé le XVIIIème siècle.
Quelques éléments biographiques
Georg Anton Benda, compositeur et violoniste tchèque, est né en Bohême, terre de musiciens, en 1722.
Membre d’une famille de musiciens, il a étudié à Prague avant de rejoindre l’orchestre de la cour de Berlin en tant que violoniste.
En 1749, il devient maître de chapelle à la cour du duc de Gotha, où il reste plusieurs décennies.
Benda est surtout reconnu pour ses contributions au développement du mélodrame, une forme théâtrale où la musique orchestrale accompagne des dialogues parlés. Ses œuvres majeures dans ce genre « Ariadne auf Naxos » et « Medea » ont exercé une influence sur des compositeurs comme Mozart et Beethoven.
En plus de ses mélodrames, il a composé des opéras-comiques, des œuvres orchestrales, de la musique religieuse et des pièces pour instrument seul.
Son style se distingue par son expressivité et son innovation dans la relation entre texte et musique. Benda a contribué à la transition vers des formes musicales plus modernes, influençant les compositeurs de la période romantique. Son utilisation pionnière du mélodrame a préparé le terrain pour des compositeurs romantiques comme Carl Maria von Weber.
Les sonates de Benda
Les sonates pour clavier (principalement pour clavecin ou pianoforte) de Benda s’inscrivent dans le style galant et classique. Elles se caractérisent par leur élégance, leur clarté formelle et un sens raffiné de la mélodie, typiques du XVIIIe siècle. Elles sont généralement plus courtes et moins complexes que celles de compositeurs comme Haydn ou Mozart.
Cette sonate n°3 en la mineur, appelée parfois sonatine, fait partie d’un volume de 34 sonates.
Elle supporte, à mon avis, différentes vitesses de jeu. Dans la vidéo ci-dessous, je teste 2 interprétations : une lente, une rapide. L’une comme l’autre sont tout à fait « valables ».
La difficulté de cette pièce est je jouer « propre » et régulier, sans accrocher.