Les gammes au piano, un jeu ou une corvée ?

Les gammes au piano, un jeu ou une corvée ?

Abonnez-vous à la chaîne !

Les gammes, un sujet presque polémique !

Piano, faire ses gammes
Clavier piano / Catherine Duverney

Longtemps considérée comme indispensable pour une technique sûre du piano, l’étude des gammes s’est largement perdue ces dernières décennies, en France. Et avec les gammes, les arpèges et la compréhension des tonalités sont partis comme emportés par un tsunami !

Et pourtant, comprendre dans quelle tonalité on navigue est indispensable. Comprendre quelle « brise » nous pousse plus loin, dans d’autres couleurs tonales et nous fait revenir à notre point de départ comme un retour à la maison, est essentiel à une interprétation intelligible et sensible.

Les altération accidentelles, comme une brise qui nous nous pousse.
Quelques altérations accidentelles en guise de brise….

Je ne dis pas qu’on soit obligé de savoir lire la musique pour les comprendre. La partition n’est finalement qu’un aide-mémoire. Je reviendrai d’ailleurs sur la nécessité de travailler les gammes par cœur.

Retour à la pratique : les gammes, il y a ceux qui les aiment et ceux qui les détestent : rarement de demi-mesure !

« Faire ses gammes »

L’expression « faire ses gammes » a largement dépassé le domaine de la musique. Elle nous parle de la période incontournable qui consolide un apprentissage, avec une notion de répétitions (comme on ferait ses gammes au piano). Mais évoquer le travail, les répétitions et autres exercices n’est plus vraiment dans l’air du temps. Je fais un peu ancienne combattante, n’est-ce pas ? 😉

Et pourtant, la gamme est un élément important du jeu pianistique. On la rencontre à chaque coin de page, comme les accords, les arpèges, les notes répétées, les tierces et plus tard, les »doubles prises », notes jouées en même temps à la même main (souvent des tierces, des quartes et des sixtes).

Partition piano, gammes et doubles notes

Des examens de gammes

Personnellement, j’ai connu, un temps, des examens de gammes instaurés dans ma première année de conservatoire. Je n’ai pas l’impression que cela ait duré longtemps. Je sais que les gammes font partie des examens de passage par exemple en Angleterre.

Y en a-t-il encore dans les conservatoires en France ? Certains professeurs le proposent à leurs élèves sous forme ludique comme de petites olympiades. Pourquoi pas? C’est une idée qui peut plaire.

piano enfants compétition

Est-ce que j’aimais faire des gammes ? Franchement non ! Je ne trouvais pas cela intéressant quand j’était petite. Plutôt ennuyeux. Je ne me rendais pas compte de l’importance qu’elles avaient dans l’étude du piano. Mais elles faisaient partie de mes études et autres exercices de vélocité à côté des pièces que j’avais à travailler.

Pourquoi ne fait-on plus de gammes ?

Peut-être en travaillez-vous encore. En donnez-vous régulièrement à vos élèves ? Ce n’est plus une pratique très courante. Je parle de ce que je vois autour de moi. Je vois quelques raisons à cet abandon.

Travail son piano avec un sablier
sablier / Catherine Duverney

Le temps de pratique à la maison a bien diminué : les élèves ne travaillent plus régulièrement et assidûment leur instrument. Pratiquer un art demande du temps, de la concentration et de la patience, cela on l’oublie. Tout le défi du professeur sera d’encourager son élève à s’entraîner avec plaisir. S’entraîner… on emprunte maintenant ce terme au domaine sportif pour éviter de parler de « travail ».

Les leçons, trop courtes, ne permettent pas de faire jouer toutes les pièces et de reprendre ce que l’élève n’a pas fait dans la semaine. « Alors vous comprenez, la technique… » Un argument qui tient la route.

Les gammes, pour beaucoup, c’est un pensum, une corvée. Cela est-il dû au fait que les élèves ne comprennent plus la construction des gammes ?Tons, demis-tons, majeur, mineur, dièses, bémols… Confusions de toutes sortes.

Mais on peut faire des choses intéressantes sur les gammes : du legato, du staccato, les deux mélangés, des rythmes, des nuances, de petits accompagnements…

De même, les doigtés restent souvent un mystère pour celui qui voit ces guirlandes de chiffres d’un peu loin.

Les doigtés des gammes au piano

Aussi, quantité de professeurs considèrent que les gammes ne se travaillent que quand on les rencontre dans les morceaux et qu’ « il n’est pas bon de les déconnecter de la musique. »

D’autres diront que c’est un exercice abêtissant car la déconnexion cerveau-doigts est trop fréquente.

Plutôt que de donner des livres indigestes de doigtés de gammes, pourquoi ne pas découvrir la gamme et ses doigtés AVEC l’élève dans un premier temps ? En essayant les doigtés comme on essaierait une paire de chaussures, en pesant le pour et le contre… même pour, finalement, arriver sur le doigté standard. Car il y a une logique là-dedans. Je pense que le temps de réflexion et de tâtonnement n’est pas du temps perdu. Comme lorsqu’on cherche ses propres doigtés sur une nouvelle pièce à déchiffrer.

Demander à un élève de travailler les gammes place souvent le professeur dans la case des « profs à l’ancienne« . Alors on cède parfois à la pression quand on n’a pas envie d’être étiqueté « old school ».

Partition gammes piano

La pratique des gammes divise l’opinion…

Si nous étions violoniste, par exemple, nous n’aurions pas le choix, nous ne nous poserions pas la question d’un travail « détaillé ». Nous aurions à construire nos notes, une à une, en cherchant la bonne position du doigt sur la corde. Cela prend du temps, ce n’est pas un scoop.

Si nous pensions le travail pianistique comme un violoniste, nous progresserions plus vite au piano, d’abord en quantité (davantage de morceaux appris) et en qualité (qualité du son, musicalité, expression, ).

violon et archet

Je pense par exemple aux déplacements répétés encore et encore dans la technique du démancher qui transporte la main sur le manche du violon. Des exercices quelque peu arides par lesquels l’apprenti musicien doit passer.

Petit détour par l’engagement du ou des parents…

Une pensée pour ma sœur que j’entendais travailler chaque soir quand j’étais ado. Je les ai encore dans l’oreille, ses exercices de démancher ! Elle était à peine haute comme trois pommes avec ses petites couettes ! Je rajoute un détail important : près d’elle se trouvait une maman mélomane qui la soutenait, constante dans cet accompagnement moral et pratique mais non technique. Cela peut suffire.

Si un enfant désire faire de la musique, surtout ne pas l’en empêcher ! Et si on souhaite la lui faire découvrir, il faut qu’il en ait envie, aussi jeune soit-il.

leçon de piano
La leçon de piano / Catherine Duverney

Une fois la décision prise de débuter la musique, le parent s’engage à suivre l’enfant dans son entraînement quotidien et sa progression. Et quand l’enfant est très jeune, il est souhaitable d’être présent au cours d’instrument si le professeur le demande.

Cette présence active permet au parent attentif pendant le cours de faire répéter son enfant à la maison. Franchement, cela peut faire gagner du temps. C’est-à-dire que le jeune enfant avance deux fois plus vite et mieux. Cela lui permet de rester intéressé. J’en conviens, c’est parfois au prix de quelques renoncements.

Il y a quelques jours, j’ai reçu une petite élève de 4 ans. Elle s’est exercée sur le geste de base que je lui montrais. Pour aller plus loin, en fin de cours, j’ai demandé à sa maman de prendre place au piano. Je lui ai fait faire ce que je demandais à sa fille. Et je pense qu’elle saura la faire travailler à la maison, cette semaine, avec un objectif bien précis.

…Et par l’engagement du professeur

Quand un enfant commence le piano, on ne sait pas ce qu’il en fera. Souhaitera-t-il continuer dans la musique dans les multiples métiers qui existent dans le domaine ? Devenir pianiste concertiste ? Accordeur de pianos ? Chanteur ? Chef d’orchestre ? Éveiller les enfants à la musique dans les écoles ? Accompagnateur ? Professeur de formation musicale ? Pianiste amateur de bon niveau ? Mélomane averti…?

Bébé au piano
Bébé au piano / Catherine Duverney

Parfois la musique devient si indispensable (aussi indispensable que l’oxygène) qu’elle s’impose comme le seul chemin de vie possible. Etre musicien professionnel est rarement le fruit du hasard.

Que représentera la musique pour cet enfant qui débute ? On ne sait pas. On ne sait rien. Cependant, pour le professeur, l’important est de donner à cet enfant le maximum de clés pour progresser régulièrement tout de suite et dans le futur.

Je tenais à faire ce petit détour pour parler de cet engagement que demande l’art musical. Si l’enfant a envie d’avancer et de progresser, il devra aussi pratiquer son instrument régulièrement : 30 minutes par jour. Oui ! Une demi-heure ! Pas 10 minutes tous les trois jours. Aucune progression possible à ce rythme. 🙁

Motivation et organisation

Ce temps d’entraînement musical est une habitude à prendre et comme pour toute habitude, on ne se pose plus la question quand on lui a dédié un temps, un créneau horaire dans la journée.

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :  Comment bien utiliser le poignet au piano
Planning et organisation pour pratiquer le piano

On n’a plus à se demander si on veut ou si ne veut pas : on se dit qu’on doit. Exigeant mais tellement plus facile de s’y mettre ainsi ! On n’entame plus son « capital volonté » journalier avec ce temps de pratique fixé chaque jour.

On doit s’entraîner pour jouer plus facilement, pour être plus à l’aise, pour prendre du plaisir en jouant, pour jouer dans un groupe, pour montrer qu’on a bien travaillé… Peu importe l’origine de la motivation si elle nous met « à l’ouvrage ». La pratique musicale devient alors une routine vertueuse !

Piano et routine réveil
Piano routine / Catherine Duverney

Les gammes dans l’arsenal du pianiste

Les gammes ont une place de choix dans les éléments de base de la technique pianistique.

Heinrich NEUHAUS, pianiste et pédagogue russe (1888-1964) dresse dans « L’art du piano » la liste des 8 éléments qui, à son avis, composent la technique du piano

  1. Considérer la sonorité d’une seule note, embryon de musique
  2. Les trilles
  3. Les gammes
  4. Les arpèges
  5. Les doubles notes (de la seconde à l’octave)
  6. Les accords
  7. Les sauts, déplacements de grandes distances
  8. La polyphonie

11 bonnes raisons de travailler les gammes au piano

  • Comprendre les tonalités, base de la musique savante (écrite) occidentale, multiséculaire et populaire (chansons…)
  • Pour l’aide à l’improvisation…
  • Expérimenter les enchaînements de notes voisines
  • Travailler le legato mais aussi différents phrasés appelés aussi « articulations »
  • Garder les doigts vifs, réactifs grâce à des variantes rythmiques
  • Améliorer la vélocité, la rapidité
  • Savoir utiliser le pouce « multiplicateur de doigts » qui permet le déplacement et le transport de la main
  • Apprendre à s’économiser sans trop articuler au-dessus de la touche
  • Expérimenter le déplacement des bras et du corps pour les extrêmes du clavier
  • Savoir conduire les crescendo et decrescendo sur tout le clavier
  • Résoudre à l’avance les difficultés des pièces du répertoire basées sur des gammes

Quelle est la gamme la plus difficile à jouer au piano ?

Au risque de vous surprendre, et contrairement à ce que disent certains, la gamme la plus difficile est celle qui ne possède que des touches blanches, DO Majeur ! Donc on évitera de commencer l’étude des gammes par celle-ci ! 😉

Travailler ses gammes piano

Les gammes les plus faciles à jouer sont celles qui ont le plus de touches noires : RÉ b Majeur, SI Majeur, SOL b Majeur. N’importe quel connaisseur le dira.

Et CHOPIN (pianiste, compositeur mais aussi pédagogue 1810-1849) précisait même que la gamme la plus simple pour la main DROITE était SI Majeur et que la plus simple pour la main GAUCHE était RÉ b Majeur.

Gammes, un jeu
Gamme de SI Majeur

Nous ne parlons ni des dièses ni des bémols à la clé : cela nous renverrait à la partition. Et pour le coup, nous trouverions que la gamme la plus facile est DO Majeur alors qu’elle est juste plus simple à lire, ce qui est différent !

Et cela nous ferait retomber dans l’immense cortège de ceux qui confondent difficulté de lecture et difficulté pianistique.

Presque toutes les méthodes de piano sont basées sur cette confusion.

Gamme Bémols et pratique
Gamme de RÉ b Majeur

Car où est la difficulté ? Sur la partition ou sur le clavier ?

Les gammes devront être apprises au début par imitation et à l’oreille (en reconstruisant la gamme) donc ce n’est pas le fait d’avoir plein d’altérations à la clé (à l’armure) qui rend la chose compliquée. Au contraire, plus il y a de touches noires, plus la gamme sera ergonomique et confortable pour la main.

Ergonomie, relation main-clavier

Pour chaque main, les doigts longs (2, 3, 4) se posent sur les touches noires alors que les doigts les plus courts (1 et 5) restent sur les touches blanches, plus basses. Le pouce, dans cette configuration, aura davantage de place pour se dégager puisque la main est surélevée.

Ce constat ne date pas d’aujourd’hui : déjà, Frédéric CHOPIN admirait ce clavier si bien adapté à la morphologie de la main, si « accueillant » pour la main.

« Y a-t-il quelque chose de plus ingénieux que les touches hautes destinées aux doigts longs et servant si admirablement de points d’appui ? »

CHOPIN, Esquisses pour une méthode de piano p. 60, Flammarion

Gammes enharmoniques

La gammes (ou plutôt l’enchaînement des sons) de SI Majeur peut s’appeler aussi DO bémol Majeur. Pour cela, elles sont appelées gammes enharmoniques. Puisqu’au piano, la touche SI = DO b (bémol), ces deux gammes enharmoniques se jouent exactement avec les mêmes touches. C’est-à-dire qu’elles sonnent de la même façon tout en s’écrivant différemment.

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :  Comment bien utiliser le poignet au piano

Idem…

La gamme (ou plutôt l’enchaînement des sons) de RÉ b Majeur peut s’ appeler aussi DO dièse Majeur. Pour cela, elles sont appelées gammes enharmoniques. Puisqu’au piano, la touche RÉ b (bémol) = DO # (dièse). Ces deux gammes enharmoniques se jouent avec les mêmes touches et sonneront exactement de la même façon.

Si ces explications sur les gammes (ou tonalités) enharmoniques vous dépassent, sachez que DO # Majeur (7#) et DO b Majeur (7b) ne sont pas si utilisées que ça : on préfère souvent leur donner le nom de RÉ b Majeur (5 bémols) et SI Majeur (5 dièses). J’en parle ici car elles existent dans la théorie musicale. Donc on peut dire qu’ elles existent en théorie !

Certains compositeurs affectionnent tout particulièrement ces tonalités très « bémolisées ». Je pense à SCHUBERT et FAURÉ, mais ils ne dépassent pas les 6 bémols à la clé, comme dans la troisième barcarolle de FAURÉ ci-dessous.

Barcarolle n° 3 Fauré piano
FAURÉ, Barcarolle N° 3 en SOL b Majeur

Jouer les gammes mains ensemble ?

Pour les débuts, il ne me semble pas judicieux de jouer les gammes mains ensemble dans la première année. Pourquoi ? Car on les rencontre très peu voire jamais sous cette forme dans les pièces des débutants.

Je préfère que l’élève sache bien sa gamme sur chaque main, quitte à la jouer assez vite ou à lui ajouter un petit accompagnement. Elle peut être aussi jouée avec de nombreuses combinaisons de nuances pour devenir expressive et musicale !

Symétrie des mains au piano. Gants
Les deux mains en parfaite symétrie ! 🙂

En jouant mains ensemble en mouvement parallèle et à l’octave (je suis précise), l’élève rencontrera des doigtés inversés. Pourquoi inversés ? Car ses mains sont symétriques. Mais les premières gammes « pleines de touches noires » facilitent ce jeu mains ensemble. En effet, les pouces tombent en même temps sur les touches blanches et les troisièmes doigts en même temps sur la touche du LA b.

Enfin, mettez tout cela en pratique !

SI Majeur à la main droite et RÉ bémol Majeur à la main gauche. Ces deux gammes n’ont rien en commun au point de vue théorique.

Droite, gauche et piano
Confluence Lyon / Catherine Duverney

Au piano, en les jouant lentement et en étant attentif à la place que les doigts prennent sur les touches (surtout les pouces par rapport aux index) on découvre une totale symétrie par rapport à la topographie du clavier, au relief du clavier.

Vous pouvez vous amuser à jouer ces deux gammes (deux tonalités différentes) en mouvements contraires et ensemble pour ressentir physiquement la symétrie sous les doigts. Ou bien, si vous redoutez la cacophonie, vous pouvez les jouer l’une après l’autre.

Vous commencerez par ré# à la main droite en mouvement descendant et ré b pour la main gauche en mouvement ascendant. Essayez ! 🙂

Ces deux gammes sont les plus confortables à jouer mais parmi les plus difficiles à lire. Je le redis, il faudra donc les travailler par cœur sans être scotché(e) à la partition et tout ira bien !

J'aime travailler les gammes au piano
J’aime les gammes ! / Catherine Duverney

Il y a tant à dire sur les gammes ! Je pensais, en commençant cet article, en faire un tour complet avec toutes leurs « fantaisies ». Vous reconnaîtrez que si je divise le sujet « GAMMES » en plusieurs parties, ce sera plus clair et plus digeste. Vous ne serez pas fâché(e) si je m’arrête là pour aujourd’hui !

Si vous avez lu cet article jusqu’au bout, alors vous êtes prêt(e) à travailler les gammes et à améliorer votre jeu au piano ! Bravo !

Au prochain numéro avec une vidéo ! 🙂

Partager l'article

6 thoughts on “Les gammes au piano, un jeu ou une corvée ?

  1. Les gammes deviennent interessantes lorsqu’on leur donne un but. Je m’explique: jouer pour la virtuosité sera une perte de temps. Par contre jouer les gammes en portant l’attention sur la qualité du son, sur la direction musicale qu’on leur donne ça change tout. Les gammes deviennent musicales et non plus un simple exercice aride et en plus on développe notre sensibilité artistique et on sort du jeu purement mécanique.

  2. Bonjour Fabrice
    Il me semble que 30 mn jour c’est un peu juste ,pour ma part je travaille le piano 2
    à 3 h par jour sur ce temps 1h de gammes et les exercices ( ça passe très vite) que nous conseille Catherine
    Regardez ses vidéos elles sont très bien faites et le reste du temps je joue quelques pièces de mon modeste répertoire
    Et après ces exercices je travaille
    Fabrice toutes mes félicitations et restons mobilisés
    Amicalement
    Roland

  3. Bonjour, merci pour cet excellent article. Je me pose la question de savoir combien de temps par jour travailler ses gammes et derrière cette question, quel programme adopter et dans quel ordre ?
    Par exemple, si je dispose de 30 minutes par jour : commencer par 10 minutes de gammes, puis 10 minutes de lecture à vue puis 10 minutes pour travailler un morceau choisi ? J’aimerais bien trouver le programme idéal. Avez-vous des idées ?
    Merci pour vos réponses 😉

    1. Bonjour Fabrice,
      Je pense que 30 minutes de travail sérieux au piano est un minimum pour progresser.
      Ensuite plus on monte en niveau, plus il faut en faire !
      En même temps il n’y a pas de recette unique : on est tous différents !
      On ne peut peut-être pas tout faire chaque jour.
      Des choses à faire plusieurs fois par jour, plusieurs par semaine, tous les deux jours…
      Je développerai cela. Une grande demande à ce sujet.
      Vous avez rempli le questionnaire du sondage? Vidéo tour Eiffel !
      Cela me permet de centraliser les besoins ! Merci pour votre commentaire !

  4. Merci catherine pour ce que vous nous apportez
    Personnellement j’avais arrêté les gammes mais je réalise que j’avais tort et depuis que je que ai vu vos façons de faire ces gammes je me suis remis aussi
    (J’ai 6 ans de pratiques )
    Vous êtes une très bonne professeure de piano

    1. Oui, Roland, revenir aux fondamentaux, sur des exercices simples, des gammes, des arpèges, c’est essentiel.On joue ainsi plus facilement les morceaux qui sont truffés de « pièges » techniques. C’est mon avis tout personnel.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

error: Site protégé